Le livre Sugar Land de Damon Gameau propose une recette de soupe au brocoli « le brocoli m’a bluffé » dont je me suis librement inspirée. Je l’ai faite version vegan.

Le docteur Greger dans son livre « Comment ne pas mourir » (le titre est racoleur mais le livre est vraiment riche d’informations) parle du brocoli : « Les légumes crucifères peuvent prévenir les lésions de l’ADN, empêcher la propagation métastasique du cancer (…), ils activent les défenses contre les pathogènes et les polluants(…), ils stimulent les enzymes de détoxification du foie et ciblent les cellules souches du cancer du sein (…), ils réduisent le risque de progression du cancer de la prostate (…). On pense que le composant responsable de ces bénéfices est le sulforaphane, que l’on trouve presque exclusivement dans les légumes crucifères. » 

Le sulforaphane a semble-t-il encore d’autres vertus.

« Crucifères » est l’ancien nom pour « brassicacées ». La famille des brassicacées est la famille du brocoli, mais aussi du chou-fleur, chou-Kale, raifort etc.

Il faut bien émincer le brocoli (et tout autre brassicacée) 40 minutes avant de le(s) cuire. En effet, c’est le précurseur du sulforaphane qui se trouve dans le brocoli. Il faut qu’il puisse se mélanger avec une enzyme, la myrosinase ,et ainsi, peut se former le fameux sulforaphane. Si on cuit directement notre légume, on détruit la myrosinase et donc pas de synthèse de sulforaphane

Le brocoli va donc être émincé à l’avance, lors de la préparation de cette « soupe au brocoli ».